Comment Paris va se préparer pour la Coupe du monde de Rugby 2023 et les JO 2024 ?

Paris JO 2014

Publié le : 17 février 20216 mins de lecture

C’est désormais officiel : c’est la France qui accueillera la coupe du monde de rugby 2023 ! L’Hexagone a été préféré à l’Irlande et à l’Afrique du Sud, et organisera de fait cette compétition pour la deuxième fois de son histoire, quelques mois avant d’accueillir à nouveau les JO 2024. Le pays fait donc sa toilette en prélude à ces grandes échéances, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en tant que capitale, la ville de Paris s’apprête en conséquence !

Des infrastructures à la hauteur des évènements

Une coupe du monde, et des jeux olympiques, en l’espace de quelques mois : aucun doute, la France aura fort à faire pour se montrer à la hauteur des attentes, d’autant plus que la capitale française avait placé l’innovation et la smart city au cœur de sa candidature pour les JO 2024. La Ville lumière prévoit mettre en place des solutions innovantes et durables pour relever les défis posés par l’organisation de ces évènements, et compte bien intégrer cette transformation dans une stratégie de développement à long terme.

Pour l’heure, les préparatifs vont bon train. De nombreux hôtels de haut standing, à l’instar de l’Hôtel les jardins du Luxembourg, seront mobilisés pour l’hébergement des visiteurs et passionnés de sport en provenance du monde entier ( Pour plus d’informations, consultez hotel-en-france.com/). Par ailleurs, 95% des sites nécessaires au déroulement des épreuves sportives sont déjà existants, ou temporaires : tir à l’arc aux Invalides, équitation au Château de Versailles, ou encore Beach volley au Champ de Mars par exemple, pour le compte des JO 2024.

Seuls les villages olympique et paralympique, le village des médias et la piscine olympique seront créés spécialement pour l’évènement. Et comme ce fut le cas pour Londres (2012), les équipements des JO de 2024 se verront offrir une deuxième chance après l’évènement !

Concernant le mondial de rugby de 2023, les préparatifs évoluent également pour le mieux : les 9 stades retenus pour abriter les matches sont déjà connus, et devraient prochainement faire l’objet d’une politique de réaménagement. Bien que Paris ne fasse pas partie des villes retenues pour abriter les rencontres, la capitale française aura quand même un rôle important à jouer en tant que ville hôte, tant pour le mondial de rugby 2023 que pour les JO 2024.

Ainsi, un total d’environ 3100 logements neufs, qui seront tous à énergie non polluante sont prévus pour l’hébergement des sportifs ; des habitations écoresponsables qui se transformeront par la suite en logements à loyers abordables. Autant de démarches qui s’inscrivent dans la politique d’urbanisme intelligent adoptée par la capitale, au même titre que les projets ambitieux prévus dans le secteur des transports.

Un coup d’accélérateur pour les transports en commun

De toutes les contraintes imposées par le mondial de rugby en 2023 et les JO 2024, l’établissement d’un réseau de transports plus performant, plus efficace et plus durable demeure le plus important défi que devra relever la cité parisienne pour être prête à temps. Certes, elle était déjà reconnue comme étant la ville du monde la mieux desservie en transports en commun, d’après des études bien renseignées ; un détail qui a assurément donné plus de poids à la candidature de la France.

Seulement voilà : le pays s’apprête à accueillir en l’espace de quelques mois deux évènements d’envergure planétaire, et une bonne réputation, quoique fondée sur des chiffres réels, peut ne pas s’avérer suffisante. C’est d’ailleurs dans cette optique que les personnes en charge de l’organisation des JO 2024 et de la coupe du monde de rugby 2023 discutent avec les autorités communales sur de nombreux projets visant une véritable révolution des transports. Mais parallèlement au programme de déroulement des compétitions, les touristes pourront toujours se passer des moyens de transport, car Paris à pied reste la meilleure façon de visiter la capitale.

En gros, pas moins de 400 nouvelles rames de trains et RER, neuves ou rénovées, sont attendues. Le projet Grand-Paris-Express, quant à lui devrait recevoir un coup d’accélérateur, avec à l’arrivée l’inauguration de nouvelles lignes, et un prolongement des lignes existantes. Le projet Grand-Paris-des-Bus devrait être aussi lancé : 100% des bus seront propres, et 1000 bus supplémentaires seront mis en circulation.

De fait, pour les JO 2024, la Ville lumière devrait être capable d’absorber jusqu’à 130 000 voyageurs par heure ! Cette mobilité facilitée sera en outre connectée avec l’ensemble des lignes qui seront couvertes par le Wifi et la 4G. Enfin, la bicyclette devrait avoir une place dans la capitale française à l’horizon 2023-2024, la municipalité affirmant qu’il y aura un dédoublement des pistes cyclables d’ici l’an 2020, de sorte que 70% des spectateurs soient à moins de 30 minutes à vélo des sites des Jeux olympiques d’été de 2024.

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